vendredi 20 juillet 2018

Virée Feurs Ambert , Saint flour , le Puy en Velay, Feurs 17 au 19 juillet 2018

Mon projet initial était une traversée jusqu'à Aurillac
La météo en a décidé autrement et moi aussi me voyant mal sous la tente par temps de pluie 2 ou 3 jours à Aurillac sans parler de la probable taxe d'érodrome d'a
Aurillac .
Le départ , comme le retour a été compliqué par la coupe de France de voltige aérienne organisée à Feurs . J'ai eu un créneau d'une heure vers midi pour décoller .
J'ai tout de suite regardé d'un oeil suspicieux les montagnes du forez et en particulier le Béal , et Pierre sur Haute  à l'ouest de Feurs déjà pris par de gros nuages bourgeonnants.


J'ai commencé donc par descendre vers le sud où les sommets sont moins hauts et où on peut mieux se rendre compte du plafond .

puis estimant que c'était bon et qu'il n'y avait pas de risques d'être pris par les nuages j'ai obliqué vers Ambert .











L'aérodrome   est facilement repérable du ciel bordé par une carrièrrre de pierres et avec sa piste en dur .
Il est maintenant partagé par un club avion et un club-école ULM tenu par Jean michel un professionnel très accueillant qui m'a même proposé d'abriter mon "canari " pour la nuit .




Le temps s'est amélioré dans la fin d'après midi ponctuée par des baptèmes .




La valée de la Dore (affluent de l'allier ) est un petit écrin de verdure .
La rivière serpente à travers la ville au bord d'une petite base nautique dans un parc bordé par un chemin ombragé par lequel on rejoint le camping à pied en 1/4 d'h , et le centre ville aussi .






Le lendemain petit tour dans la ville 2 3 courses alimentaires  un petit déjeuner sur une terrasse du centre ville et parti à pied pour rejoindre le terrain , la patronne du restaurant du camping m'a pris en stop dans sa voiture , me reconnaissant sur le bord de la route .


 départ vers brioude ou St Flour . Pour aller à Brioude on passe une montagne / plateau pour lequel 5000 ft ne sont pas de trop , donc tant qu'à être monté je contuinue sur saint flour pour lequel il aurait fallu reprendre de l'altitude si j'avais fait halte là . Ci dessous l'Allier au niveau de Brioude .

Sur l'immense plateau au sud du plomb du cantal la piste bien seule dans cet océan de prairies , avec le petit village de coltines à 3km .
épicerie, restaurant recommandé mais fermé !
Tès bon accueil essence 98 et même une petite chambre sur place avec douches et cabinet de toilettes , abri pour le passage , bref nikel .
Vous pourrez voir ces oies apprivoisées qui volent de concert avec celui qui les a vu naitre et habitué à la présence du pendulaire qui est pris pour maman.






Mon projet initial était aurillac
Mais plus d'hotel dispo et météo orages pour
Les 3 jours à venir...😖
Je rentre..


Retour vers Le puy hauts plateaux boisés .
Survol De Saint Flour




Brève Halte au Puy Loudes pour déjeuner au restaurant de l'aéroport (très bien et pas cher ) 
Puis déco à heure précise (on m'a donné un créneau d'1/4 d'h pour me poser à Feurs où c'est la folie pour ce petit aérodrome : la crême des acrobates de l'air est là à piaffer d'en découdre avec le ciel )

vendredi 26 janvier 2018

Rêveries d'hiver lorsque le ciel est gris et la pluie traversante


Désirs d'azur ,mes yeux se lèvent
fremissement de ma peau le vent s'est lèvé.
l'appel du large, l'appel du haut,du blanc, du bleu du gris, là où tout n'est plus que couleurs,  dégradés, lumière.
la piste défile,plus vite,  plus vite, ,tout se tait, tout se fait espace,
,l'oeil se perd dans l'immensite du ciel, la terre semble tenter encore un instant de nous rappeler à elle,  dévoilant soudain une vérité cachée:
ses chemins ,ses bosquets le damier coloré de ses champs,
le fourmillement de ses habitations, le scintillement de ses étangs qui brillent dans la lumière déclinante,qui s'éloignent sous nos pieds jusqu'à ne plus être qu'une carte, abstraite faite de mille écailles brillantes.
ce monde si familier devient
Un étrange tapis à  nos pieds,
qui danse sous mes ailes
L'océan celeste nous appelle déjà avec ses vagues et son clapot,  ses grandes respirations qui nous prennent minuscules et fragiles pour nous porter toujours plus haut.
Dans son univers de coton et d'écume.
Dans ce damier étourdissant nous zigzaguons d'un nuage à l'autre, paysage sans cesse mouvant et recomposé à mesure que nos ailes s'y inscrivent.
Les nuées floconeuses semblent se ruer sur nous
,mais en douceur nous les franchissons, mirages impalpables qui font disparaître le sol sous nos pieds.
les plumes de nos ailes caressent encore les barbules, et nous tournoyons pour rester encore suspendus au bord  ces cathédrales bougeonnantes,ces bouillonement immobiles.
le temps se fait oublier: tutoyons nous le ciel depuis une heure ou un jour?
Qu'importe, nous sommes avec lui, dans lui.