vendredi 26 janvier 2018

Rêveries d'hiver lorsque le ciel est gris et la pluie traversante


Désirs d'azur ,mes yeux se lèvent
fremissement de ma peau le vent s'est lèvé.
l'appel du large, l'appel du haut,du blanc, du bleu du gris, là où tout n'est plus que couleurs,  dégradés, lumière.
la piste défile,plus vite,  plus vite, ,tout se tait, tout se fait espace,
,l'oeil se perd dans l'immensite du ciel, la terre semble tenter encore un instant de nous rappeler à elle,  dévoilant soudain une vérité cachée:
ses chemins ,ses bosquets le damier coloré de ses champs,
le fourmillement de ses habitations, le scintillement de ses étangs qui brillent dans la lumière déclinante,qui s'éloignent sous nos pieds jusqu'à ne plus être qu'une carte, abstraite faite de mille écailles brillantes.
ce monde si familier devient
Un étrange tapis à  nos pieds,
qui danse sous mes ailes
L'océan celeste nous appelle déjà avec ses vagues et son clapot,  ses grandes respirations qui nous prennent minuscules et fragiles pour nous porter toujours plus haut.
Dans son univers de coton et d'écume.
Dans ce damier étourdissant nous zigzaguons d'un nuage à l'autre, paysage sans cesse mouvant et recomposé à mesure que nos ailes s'y inscrivent.
Les nuées floconeuses semblent se ruer sur nous
,mais en douceur nous les franchissons, mirages impalpables qui font disparaître le sol sous nos pieds.
les plumes de nos ailes caressent encore les barbules, et nous tournoyons pour rester encore suspendus au bord  ces cathédrales bougeonnantes,ces bouillonement immobiles.
le temps se fait oublier: tutoyons nous le ciel depuis une heure ou un jour?
Qu'importe, nous sommes avec lui, dans lui.